L'année
1962 correspond au 7e centenaire du Tour Saint-Vincent
et l'on décide de fixer à la même année la célébration
du millénaire de la collégiale, dont l'année de début
de la construction reste incertaine.
Une célébration éclatante est réservée au millénaire
le dimanche 1er juillet, en présence de leurs Majestés
le Roi Baudouin et la Reine Fabiola ainsi que du Cardinal
Suenens, Primat de Belgique. De son côté, la procession
du lundi 11 juin se doit d'être exceptionnelle.
Indépendamment de ce qui pourrait apparaître comme
des détails (la fusion "Jeunes époux à Strépy" et
"Une belle famille aux Estinnes"), il convient d'observer
que la procession s'articule maintenant en deux grandes
parties : l'historique et celle des reliques. Le principe
de cette structure prévaut encore de nos jours, mais
un rééquilibrage est intervenu progressivement entre
les composantes de chaque partie; en d'autres termes,
la première partie est limitée en nos années 90, aux
tableaux du VIIe siècle, ceux de la vie de saint Vincent,
tandis que la procession des reliques englobe des
groupes tels que les chanoinesses, le char du Chapitre
et l'hommage des Souverains.
La "procession des reliques" est particulièrement
fournie en 1962. Y prennent part la châsse des saints
Walbert et Bertille (parents de sainte Waudru, à Cousolre),
celle de saint Marcel 1er (venue d'Hautmont), le "Chef"
de sainte Waudru, la châsse tournaisienne dite des
Damoiseaux (contenant le "Chef" de saint Eleuthère
et d'autres reliques). La procession est présidée
par notre évêque, Monseigneur Himmer.
Les "compaignons picquenaires", d'Horrues, sont fidèles
au poste depuis cette année 1962.
Quant au char de l'hommage des enfants, il va de nouveau
s'effacer; il sera remplacé par un groupe pédestre
d'enfants en blanc, le "groupe fleuri".
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